Au terme de nos nombreuses recherches et de ces sempiternels jours d'expérimentations, nous sommes parvenus à prouver que la musique peut influencer le développement des plantes. En effet, force est de constater qu'il n'aura fallu que cinq minutes d'exposition pendant deux semaines pour voir naître une  différence d'environ trois centimètres entre un haricot sourd et un autre s'épanouissant de l'écoute d'une protéodie. Car oui, il fallait une musique particulière pour produire l'effet que nous recherchions! On l'observe en comparant avec le haricot adepte de la musique classique qui n'a pas tant poussé plus qu'un autre. Ces protéodies émanent de l'esprit de Joël Steirnheimer, grand physicien qui eut l'idée de faire correspondre une note à chaque acide aminé d'une protéine, en accélerant ou ralentissant la vitesse de fixation d'un ARN de transfert au ribosome pour influencer la synthèse des protéines. Supposer qu'une simple mélodie aurait une telle influence semble invraisemblable. Pourtant cela pourrait nous ouvrir de larges perspectives en agriculture, en environnement et même en médecine;  les protéodies pourraient soigner sans medicament les virus, évitant ainsi le effets secondaires et nocifs et réduisant la consommation médicamenteuse des patients, mais pourraient aussi permettre d'aider les pays pauvres ne pouvant avoir recours aux médicaments ou ceux souffrant de la faim à cause de leur maigre récolte due à une terre sèche et non fertile. Enfin, bien entendu, on pourrait règler les problèmes écologiques en trouvant une alternative aux OGM et autres pesticides  mauvais pour l'environnement.